Le bonheur est projet de Dieu…

Corps du Christ, amen!Selon la parabole du livre de la genèse, au commencement, Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » Autrement dit, depuis l’origine des temps, le projet de Dieu est bonheur :
– Bonheur pour sa créature qui est appelée à évoluer dans un cadre enchanteur du jardin paradisiaque.
– Bonheur pour sa créature humaine établie pour nommer et administrer toute chose.
– Bonheur à sortir de l’isolement, de la solitude quand enfin l’homme s’écrie : « cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair! »
Le bonheur voulu par Dieu dans le récit de la genèse apporte donc réponse à quelques vagues d’interrogations :
Nous notons clairement que dès l’origine, l’homme et la femme sont une seule chair. Jésus le réaffirme solennellement aux pharisiens de son temps : « Au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme… Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. »
Nous relevons que la sexualité de l’homme et de la femme n’échappe pas non plus au projet de bonheur voulu par Dieu. Et la preuve que la sexualité est belle et bonne, Jésus reprend in extenso le texte du livre de la genèse : « À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. »
Enfin, le bonheur qui est projet de Dieu appelle l’homme et la femme, non pas à un rapport de domination, de juxtaposition ou de superposition. L’homme et la femme sont appelés à la complémentarité, à l’amour et à la famille que célèbre le psaume du jour, pour qui craint le Seigneur : « Heureux es-tu! À toi le bonheur! Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table comme des plants d’olivier. »
Le mariage ne peut se réduire à l’organisation d’une institution humaine. Même les prescriptions de Moïse ou tout autre contrat social ne pourraient prospérer dans l’ignorance du projet de bonheur voulu par Dieu.
Il n’y a donc pas lieu ici de vouloir démêler les motivations du divorce ou de redouter le mariage avec ses droits et devoirs. L’évangile de ce vingt septième dimanche qui est bonne nouvelle de Dieu pour nous, dit essentiellement que le projet de Dieu nous veut à son image. Mieux, pour nous, le Christ par sa passion, sa mort et sa résurrection, il a introduit notre humanité dans la gloire de Dieu. Aimons-nous vivants!

Ab Patrice S.