Pensionnat des enfants autochtones !

Suite aux événements tragiques en lien avec cette découverte des dépouilles de tous ces enfants autochtones, j’ai été bouleversée et me suis sentie concernée.
Trop souvent on désigne l’Église à la troisième personne et en fait, comme le mentionnait Mgr Rodembourg lors d’une rencontre et qui m’a fait réfléchir, je le cite: « L’Église c’est toi, c’est moi, c’est chacun de nous.
Alors si l’Église c’est aussi moi, ça m’a amené à me poser la question comment, moi, je peux participer à une certaine réparation? J’ai alors senti le besoin, en toute humilité et en toute sincérité, de demander pardon  à cette communauté qui a tant souffert.
Ces enfants, on aurait dû les protéger, mieux les aimer, les garder unis à leur famille et à leur culture. Et même, de s’en inspirer de cette culture.
Pourquoi je tenais à vous faire part de ma réflexion?
Pour qu’il en naisse des milliers de pardons afin que cette communauté entende la voix d’une Église repentante, solidaire, renouvelée, et surtout, aimante.

Marie-Claude PLANTE
Membre du conseil pastoral.