Notre-Dame-des Anges-de-Stanbridge
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Bienvenue dans l’église Notre-Dame-des-Anges-de-Stanbridge ! L’église actuelle, construite en 1877, se trouve au coeur du village lui-même situé aux abords de la Rivière aux Brochets. Notre paroisse entoure, d’est en ouest et du nord au sud, cette église qui nous est chère. Elle fut fondée en 1845. Nous sommes des paroissiens et paroissiennes heureux de vous accueillir.
Un peu d’histoire
Cette paroisse et cette église catholiques sont les plus anciennes du Canton de Stanbridge. L’histoire nous rappelle que notre paroisse fut également la mère de quatre autres paroisses : en 1866, Saint-Damien de Bedford fut la première à se détacher de Notre-Dame. Une seconde division donna naissance à Saint-Ignace en 1876. En 1890, Sainte-Sabine et Saint-Pierre-de-Vérone naquirent.
La municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge est issue des seigneuries Des Rivières et De Noyan ainsi que du Canton de Bedford. L’actuel territoire fut occupé au début des années 1800 par des Loyalistes américains demeurés des sujets du roi d’Angleterre. Peu à peu, des Canadiens-français s’y sont établis en provenance de la vallée du Richelieu et passant par le lac Champlain.
Vers 1840, des missionnaires sont venus visiter les catholiques habitant la région. Dès 1845, une paroisse appelée Notre-Dame des-Anges-de-Stanbridge fut établie près de Malmaison, résidence du seigneur Des Rivières. Le premier curé fut le chanoine Bénoni Leclaire. Il demeurait à Malmaison, hôte de Messieurs Des Rivières pendant 32 ans, soit de 1845 à 1877.
Les immeubles
En 1877, Mgr Louis-Zéphirin Moreau, évêque de Saint-Hyacinthe, fit bâtir l’église ainsi que le presbytère actuels. Ils furent bâtis en pierres des champs provenant de la terre de monsieur Serge Duquette habitant le rang Saint-Joseph. Nous pouvons facilement imaginer le travail de nos ancêtres pour tailler les pierres et les transporter, l’hiver, sur des traîneau (des “suisses”) à chevaux.
C’est sous le pastorat de monsieur Henri Balthazard, que ces immeubles furent solidement construits pour défier le temps. Ce prêtre a toutefois dû faire face à un soulèvement de paroissiens à cause du site choisi pour la nouvelle église, désormais éloignée du manoir de la seigneurie. Bien guidé par son évêque, il sut recréer la communion entre les heureux et les malheureux de cette décision.
Les blessures furent complètement guéries grâce à celui que les gens ont appelé “le bon monsieur J.-B. Michon”, 3ème curé de Notre-Dame. Il fit exhumer les corps des membres de la famille Des Rivières et les fit inhumer à nouveau dans le sous-sol de la nouvelle église, en reconnaissance pour tous les services rendus à la paroisse par la famille Des Rivières. En 1889, la paroisse déjà florissante et bien organisée vit une partie de son territoire dans le rang Saint-Henri, annexée à Stanbridge-Station.
Et aujourd’hui ?
Plusieurs diront que les paroissiens et paroissiennes d’aujourd’hui vivent des temps difficiles. Les temps d’hier n’ont probablement pas été plus faciles. Aujourd’hui, des défis nouveaux confrontent les sept cent et quelques hommes et femmes, jeunes et adultes d’ici : créer une communauté de vie marquée par les plus belles pages de l’Évangile, nourrir leur vie quotidienne de la foi chrétienne, soutenir le milieu de vie pour qu’il soit accueillant à toute personne… et – autant que possible – préserver ce patrimoine d’histoire, d’immeubles et de foi qui nous fut légué par les hommes et les femmes qui furent, par leurs labeurs, nos généreux bâtisseurs.