La vie parfaite avec la femme parfaite…

L’Esprit de vérité…En ce dimanche qui nous conduit à méditer sur les talents que le créateur, dans sa souveraine bonté, a déposé en chacun de nous, force est pour nous de souligner la nécessité du cordon ombilical entre les créatures et le créateur d’une part et d’autre part, de reconnaître que tout talent, tout bon fruit, mérite d’être fructifié : « Seigneur, tu m’as confié cinq talents; voilà, j’en ai gagné cinq autres… Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup. »

La parabole de ce jour nous fait bien comprendre que toutes et tous, pèlerins sur cette terre, nous ne sommes propriétaires de rien. Le créateur, l’unique et vrai propriétaire court le risque de nous confier la gérance de quelques talents. Le récit de la parabole conjugue pour nous plus de cinq fois le verbe CONFIER. D’où le reproche tout fondé à celui qui s’est laissé mener par la peur quand « il fallait placer mon argent à la banque… ». Quel gérant suis-je ? Entrepreneur, ambitieux, enthousiaste, start-up ou anxieux, angoissé, constipé…

À la lumière de notre parabole, le talent rime aussi avec la vie, l’abondance de la vie. Par contre, le sort du mauvais serviteur est sans appel : « Quand à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures; là il y aura des pleurs et des grincements de dents ! » En effet, la vie nous la recevons et, nécessairement, nous finissons par la rendre. De qui tenons-nous la vie? De quoi nourrissons-nous notre vie ? À qui rendrons-nous notre vie ?
Frères et sœurs, avec ou sans Dieu, notre vie frappe nécessairement à la porte de la foi, de l’espérance et de la charité : « Vous voyez les sages mourir : comme le fou et l’insensé ils périssent, laissant à d’autres leur fortune. » Ps 48,11

Oui, durant notre vie, n’hésitons pas à faire le bon choix : « Une femme parfaite, qui la trouvera ? » Le livre des proverbes nous rappelle que « le charme est trompeur et la beauté s’évanouit… » En effet, s’il n’est pas bon que l’humain soit seul, les vertus d’une femme exemplaire et travailleuse, nous dessinent ici surtout les traits du visage de la Vierge Marie. N’est-ce pas en elle que se confie le cœur de son époux « Tu as trouvé grâce auprès de Dieu » Lc 1,30. N’est-ce pas à elle que le Christ confie tout bien : « Voici ta mère. » Jn 19,27. N’est-ce pas Marie qui nous invite à épouser la volonté de Dieu : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Jn 2,5. Ainsi, le jour du Seigneur, au-delà des possibles douleurs de l’enfantement, sera jour de bonheur.

Ab Patrice S.