Jésus, Lumière pour éclairer…

Jésus, Lumière pour éclairer…

Voici une célébration parfaitement liturgique et parfaitement propre aux us et coutumes des païens. C’est la festa candelarum qui tire son nom d’une coutume consistant à allumer des cierges à minuit, symbole de purification, de fécondité et de prospérité. D’où le nom de cette fête, Chandeleur, ou fête des chandelles qui pour nous chrétiens prendra une autre orientation :
– D’abord, cette fête de la présentation du Seigneur comptait pour une fête de la purification de la Vierge Marie. La prière d’ouverture de la messe en porte encore une certaine allusion : « fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter devant toi… »
– Ensuite, cette fête de la présentation du Seigneur sera celle du quarantième jour après sa naissance, selon la loi de Moïse dans le livre de l’Exode 13, 11-13. « Et quand le Seigneur t’aura fait entrer dans la terre de Canaan, comme il l’a juré à toi et à tes pères, et qu’il te l’aura donnée, tu remettras au Seigneur le premier-né de toute mère, et dans les premiers fruits du bétail qui t’appartiendra, les mâles seront à l’Éternel. » C’est en réponse à cette prescription que les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur (Luc 2, 22-40).
– Enfin, cette présentation du Seigneur porte aussi les allures d’une clôture des festivités de la nativité (Noël).
Le vieillard Syméon est conduit par l’Esprit de Dieu quand il nous présente Jésus : « Mes yeux ont vu le Salut, Lumière pour éclairer les nations païennes et Gloire d’Israël ton peuple. » Les paroles de cet homme pieux en attente de l’avènement du règne de Dieu, nous indique clairement que le Salut, la Lumière et la Gloire sont le lot, le partage de quiconque reconnait Jésus. Jésus est la lumière qui remplit naturellement et spirituellement ses fonctions de luire pour guider, de réchauffer pour donner vie, de consumer pour soustraire à tout péril. Jésus est vraiment la lumière qui éclaire toute personne. Seigneur, nous avons besoin de toi !
Dans le passé, s’interrogeait le prophète Malachie : « Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? »
Aujourd’hui, à la suite du vieillard Syméon et de la prophétesse Anne, proclamons les merveilles de Dieu car nos yeux voient Jésus-Christ, « le salut », préparé à la face de tous les peuples, « lumière pour éclairer. »
Mon frère, ma sœur, comment vois-tu Jésus ? Comment fais-tu voir Jésus ?