D’un dimanche à l’autre … Avent 4

Poteau indicateur…

Un poteau indicateur régule la circulation et offre une harmonieuse communication à tous les usagers de la circulation. Lisible et bien accessible, le poteau indicateur doit être admis par tous et surtout conduire à l’existence de ce qu’il annonce.
En cette ultime célébration dominicale du temps de l’avent, qui mieux que Marie pourrait nous conduire aux festivités annoncées de la nativité ?

Si nous tournons le dos à « un esprit inhibé, triste, aigri, mélancolique ou un profil bas, amorphe », selon le pape François, nous aborderons immanquablement le chemin du poteau indicateur de Marie, « la sainte parmi les saints… celle qui nous montre le chemin de la sainteté et qui nous accompagne. »

Si nous ouvrons notre cœur et nos mains dans l’harmonie d’une vie qui chante l’amour, nous pourrons taire la voix insatiable du « moi », pour suivre et poursuivre le poteau indicateur de Marie.

Enfin, si nous écoutons la Bonne Nouvelle de Dieu, dociles aux inspirations du Saint Esprit, surtout en ce temps de l’avent qui s’achève, nous ne tarderons plus à nous laisser guider par le poteau indicateur de Marie : « En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement… dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. »

L’ange Gabriel avait dit ceci à Zacharie : « … J’ai été envoyé pour t’annoncer cette bonne nouvelle. » Frères et sœurs, quand l’évangile est annoncé, on ne devrait plus se replier sur soi ou se bâillonner dans les hésitations. Il est donc temps de sortir des tourbillons de nos doutes ou de nos incertitudes, il est temps à l’instar de Marie de nous mettre en route et de nous rendre avec empressement au rendez-vous du mystère de la nativité.

Marie visite sa cousine Élisabeth et reçoit d’elle ce bel hommage : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est bénie. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »

Sur le chemin du mystère de la nativité, une balise peut conduire à une autre. Ici notre principal poteau indicateur, en la personne de Marie, est appelé « Mère du Seigneur », qu’avons-nous besoin d’entendre ou d’attendre ?

Réjouissons-nous avec Élisabeth et magnifions Marie : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » En attendant le bonheur des festivités de la nativité, n’hésitons pas à chuchoter encore et encore : « je vous salue Marie… »
En tout cas, pour ne pas perdre notre sens de l’humour à la teinte ivoirienne, tendant à tourner bien des questions en dérision, oserions-nous dire : « Attention, frères et sœurs, ne tapons pas le poteau ! » Suivons plutôt Marie sur le chemin de Noël !